Silas Siakor est un militant libérien de l’environnement et des droits de l’homme qui a reçu le prix Goldman pour l’environnement en 2006 pour son travail de collecte de preuves démontrant que l’ancien président du Liberia, Charles Taylor, utilisait les profits de l’exploitation forestière pour financer la guerre civile. Son travail, réalisé au péril de sa vie, a conduit à l’adoption de sanctions des Nations Unies sur l’exportation du bois libérien. Silas a fondé l’Institut du Développement Durable, dont il a été le premier directeur de 2005 à 2009. Il a travaillé avec les communautés pour obtenir la reconnaissance et la protection juridiques de leurs terres coutumières, et pour résister aux saisies de terres à grande échelle pour le développement de plantations de monoculture. En 2008, il a figuré parmi les Héros de l’environnement du Times et, en 2012, il a reçu le prix de l’activisme exceptionnel en matière d’environnement et de droits de l’homme de la Fondation Alexander Soros. Il continue à œuvrer pour la justice sociale, les droits humains et l’environnement.